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Un suivi insuffisant
Dans cette étude réalisée grâce aux données enregistrées dans la grande base britannique THIN, les données de plus de 100000 patients se voyant prescrire une première corticothérapie pour plus de 3 mois par leur médecin généraliste entre 2000 et 2012 étaient analysées. Les auteurs montraient que le suivi clinique et biologique avant la prescription de corticoïdes était insuffisant puisque par exemple, moins de 20% des patients étaient pesés avant le début du traitement et que moins d’un tiers d’entre eux se voyaient prescrire un dosage des taux de sucre (glycémie) ou de lipides (cholestérol, triglycérides) sanguins. Les vaccinations prophylactiques contre la grippe et le pneumocoque n’étaient réalisées que chez un patient sur deux malgré les recommandations nationales stipulant que ces vaccinations devaient être réalisées chez tous les patients traités durant au moins 3 mois par corticoïdes.
Au cours du traitement, moins de 60% des patients traités durant au moins 1 an étaient pesés au moins une fois et avaient une mesure de leur taux de glycémie ou de lipides sanguins.
La probabilité d’avoir un monitoring adéquat était plus élevée chez les patients plus âgés que chez les patients plus jeunes.
La note positive de cette étude est que les pratiques s’amélioraient considérablement au cours du temps et que les médecins proposaient un monitoring beaucoup plus adéquat à la fin de la période d’étude qu’au début.
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