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Le fructose pourrait favoriser le développement d’une obésité viscérale sous corticoïdes
Les corticoïdes pris de façon prolongés induisent fréquemment une prise de poids et l’apparition d’une redistribution des graisses. Ils favorisent ainsi le développement des graisses viscérales (=abdominales) au détriment des graisses périphériques (= des membres supérieurs ou inférieurs). Les facteurs favorisant cette redistribution des graisses sont très mal connus. Un régime alimentaire modéré en calorie semble utile mais on ne sait pas dans quelle mesure les apports en protéines, en lipides ou en glucides favorisent ou limitent cette redistribution des graisses.
Si les études chez les humains sont très rares, quelques études ont été publiées chez l’animal. La plus récente d’entre elle s’est ainsi intéressée aux apports en fructose (sucre retrouvé notamment dans les fruits) et au risque d’augmentation du tissu adipeux abdominal chez la souris. Elle a ainsi montré que les apports en fructose augmentaient l’adiposité viscérale.
Ces résultats doivent être interprétés avec prudence, notamment car l’étude a été menée chez l’animal. Ils peuvent néanmoins servir de base de réflexion intéressante chez l’homme: faut il ainsi limiter les apports en fructose (et donc les fruits) chez les patients traités par corticoïdes afin de limiter l’apparition d’une obésité abdominale? La question reste ouverte!
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