à savoir
- Les informations fournies sur ce site sont mises à disposition à titre informatif et non comme étant un outil d'autodiagnostic ou d'automédication. Elles ne remplacent pas l'avis d'un médecin.
Recommandations françaises sur la prévention et le traitement de l’ostéoporose cortico-induite
Un groupe de travail associant des rhumatologues membres de la société française de rhumatologie et/ou du groupe de recherche et d »information sur l’ostéoporose et des médecins d’autres spécialités (médecine interne, gastroentérologie, néphrologie, médecine générale) s’est récemment réuni pour proposer des recommandations nationales concernant la prévention et le traitement de l’ostéoporose cortico-induite.
Ces recommandations s’adressent essentiellement aux patients traités durant au moins 3 mois, quelque soit la dose et la maladie nécessitant la prescription de corticoïdes.
Les recommandations consensuelles étaient les suivantes/
– chez les femmes ménopausées et les hommes âgés de plus de 50 ans, le traitement est justifiée en présence de l’un des facteurs de risque suivants de fracture: antécédent de fracture non traumatique après 50 ans, densité minérale osseuse (T score) ≤ -2,5 sur un ou plusieurs sites sur l’ostéodensitométrie, âge ≥ 70 ans et posologie ≥ 7,5 mg d’équivalent prednisone durant au moins 3 mois
– chez les patients présentant ces facteurs de risque, un biphosphonate peut être prescrit en 1ere intention. Le tériparatide peut également être prescrit comme traitement de première ligne chez ces patients mais n’est pas remboursé par la sécurité sociale en l’absence d’antécédents multiples de fractures vertébrales.
– le risque de fracture étant beaucoup plus faible chez les femmes non ménopausées et chez les hommes de moins de 50 ans, les décisions de traitement doivent reposer sur une évaluation au cas par cas.
– enfin, la supplémentation en calcium ne doit pas être systématique si les apports alimentaires sont suffisants
pour accéder au résumé de l’article, cliquez sur le lien suivant