Sport et dopage

Les corticoïdes améliorent les capacités mentales et physiques des sportifs et sont donc considérés comme des substances dopantes.

Les corticoïdes pris sous forme de comprimés, sous forme d’injection intramusculaire ou intraveineuse ou par voie rectale sont interdits (sauf cas particuliers) chez les sportifs participant à des compétitions.

Différentes actions des corticoïdes sont recherchées par les sportifs les utilisant comme substances dopantes :

  • pendant l’effort, les corticoïdes aident à fournir le glucose nécessaire à la poursuite de l’effort
  • grâce à leurs propriétés anti-inflammatoires, ils permettent par ailleurs de limiter l’inflammation tissulaire et la sensation de douleur liée à cette inflammation
  • grâce à leurs effets sur le système nerveux central, les corticoïdes diminuent la sensation de fatigue et induisent une sensation d’euphorie, potentialisant ainsi l’effort physique
  • enfin, à l’issue de l’effort, les corticoïdes permettent de reconstituer les stocks de glycogène consommés au cours de l’exercice

Il faut cependant noter qu’une consommation prolongée de corticoïdes conduit à des lésions musculaires et tendineuses défavorables à la poursuite d’un exercice physique de qualité.

Il est cependant important de noter que la pratique régulière d’une activité physique est recommandée chez les patients traités par corticoïdes. Cette activité physique permet de limiter de nombreux effets secondaires du traitement (faiblesse musculaire, ostéoporose, prise de poids…). Une demi-heure de marche rapide par jour doit donc être recommandée aux patients traités par corticoïdes de façon prolongée.

Bibliographie
  • Duclos M. Evidence on ergogenic action of glucocorticoids as a doping agent risk. Phys Sportsmed. 2010
  • www.wada-ama.org
  • Dvorak J et col. Glucocorticosteroids in football: use and misuse. Br J Sports Med. 2006