Chirurgie

Au-delà d’indications particulières motivant la chirurgie et nécessitant un traitement par corticoïdes, une courte corticothérapie peut être prescrite au moment de l’intervention par l’anesthésiste afin de limiter les nausées/vomissements et la douleur postopératoires.

Il semblerait que cette corticothérapie courte spécifiquement prescrite au moment de l’acte chirurgical n’entraine pas de majoration du risque d’infection et n’altère pas la qualité de la cicatrisation.

En revanche, en raison du risque majoré d’infection et de mauvaise cicatrisation observé chez les patients traités au long cours par corticoïdes, il est habituel que les chirurgies non urgentes ne soient pas réalisées sous corticoïdes et soient repoussées à après l’arrêt de la corticothérapie.

En cas de chirurgie urgente (et sauf avis contraire), les patients recevant une corticothérapie au long cours doivent poursuivre ce traitement. Dans certaines conditions particulières, l’anesthésiste peut même être amené à augmenter transitoirement les posologies de corticoïdes.

à savoir
  • En cas de chirurgie, pensez à prévenir l’anesthésiste et le chirurgien que vous prenez de la cortisone.
  • Si vous avez été traité(e) durant plusieurs mois par de la cortisone, pensez à le signifier à  l’anesthésiste et au chirurgien, même si ce traitement a été arrêté depuis plusieurs mois.
Bibliographie
  • Afman CE et col. Steroids for post-tonsillectomy pain reduction: meta-analysis of randomized controlled trials. Otolaryngol Head Neck Surg. 2006
  • Feo CV et col. Randomized clinical trial  of the effect of preoperative dexamethasone on nausea and vomiting after laparoscopic cholecystectomy. Br J Surg. 2006
  • www.mapar.org/article/pdf/662/