Des mesures non médicamenteuses sont également recommandées

Un régime alimentaire spécifique peut être prescrit. Ce régime ne doit pas être trop contraignant afin de ne pas risquer d’induire une irrégularité dans les prises de la corticothérapie. Il doit être adapté au cas par cas.

Une activité physique régulière est fortement conseillée afin de limiter le risque de fonte musculaire et d’ostéoporose induites par la corticothérapie.

En cas de corticothérapie prolongée, une surveillance ophtalmologique doit être régulièrement organisée.

La pression artérielle, la glycémie et les taux de cholestérol/triglycérides sont régulièrement surveillés chez les patients traitées au long cours par cortisone. En cas d’apparition d’une hypertension, d’un diabète ou d’une augmentation des taux de lipides, un traitement adapté est prescrit.

L’arrêt d’une corticothérapie prolongée est en général très progressif afin de limiter le risque d’insuffisance surrénalienne.